top of page

🧠 Confiance en soi : pourquoi c’est un concept flou (et comment en faire un levier concret de changement)

Confiance en soi : pourquoi c’est un concept flou
Confiance en soi : pourquoi c’est un concept flou
"Il suffit d’avoir confiance en toi !"Facile à dire. Mais… qu’est-ce que ça veut dire, vraiment ? Est-ce que ton voisin, ton manager ou ta psy définiraient la confiance en soi de la même manière que toi ?

📌 1- Et si on arrêtait de croire que la confiance en soi est un trait de personnalité ?

La confiance en soi est devenue un mantra du développement personnel. On l’associe au succès, au bonheur, à l’amour, à la performance. On en parle comme d’un trait de caractère : on “a” confiance, ou pas.

Mais cette vision est réductrice, floue… et profondément décourageante.

👉 Dans cet article, je vais t’expliquer pourquoi la confiance en soi n’est pas un état permanent, mais un processus contextuel. Et surtout, je vais te montrer comment la rendre mesurable et actionnable, grâce à des outils concrets.


🧩 2- Le vrai problème : la confiance en soi, ce flou émotionnel

🔍 Peut-on vraiment définir “la confiance en soi” ?

Pose la question autour de toi. Tu obtiendras des réponses très différentes :

  • "C’est croire qu’on va réussir."

  • "C’est ne pas douter de soi."

  • "C’est se sentir capable dans toutes les situations."

Mais voilà : ces réponses ne parlent ni du même niveau, ni du même contexte.


La confiance en soi n’est pas globale. Elle dépend :

  • du domaine (pro, perso, social…),

  • du moment (hier tu l’avais, aujourd’hui tu l’as plus),

  • de ton état physique, émotionnel, hormonal.


👉 Tu peux être ultra-confiant.e au travail…et totalement bloqué.e pour prendre la parole devant un inconnu. Ça ne veut pas dire que tu “manques” de confiance. Ça veut dire que ta confiance n’est pas activée dans ce contexte précis.


💡 Une étude à l’appui : l’effet de contexte sur l’estime de soi

Des recherches en psychologie sociale (Markus & Wurf, 1987) ont montré que l’image de soi fluctue selon les interactions et l’environnement. Tu peux te sentir compétent.e dans un groupe… et ridicule dans un autre. C’est normal, c’est humain, et c’est neurobiologique.


🎯 3- La solution : définir tes critères, pas ta personnalité

🛠️ Changer la question : de “Ai-je confiance en moi ?” à “Dans quoi ai-je confiance, et comment le mesurer ?”

Si tu veux “travailler sur ta confiance en toi”, tu dois arrêter de chercher un état absolu.

Pose-toi plutôt ces 3 questions :

  1. Dans quelles situations je me sens confiant.e ?

  2. Qu’est-ce qui me fait douter de moi ?

  3. Qu’est-ce que je veux réussir à faire, précisément ?


🎯 Exemple :

Tu veux “avoir confiance en toi en réunion”. ❌ Mauvais objectif : “Je veux être à l’aise à l’oral.” ✅ Meilleur objectif : “Je veux réussir à prendre la parole 1 fois par réunion, avec une voix posée et un regard stable.”

📐 Le cerveau adore les critères… ou il les invente

Notre cerveau fonctionne par comparaison et confirmation. Quand tu ne définis pas de critère de réussite, il va chercher tout ce qui ne va pas (et ignorer ce qui marche).

C’est ce qu’on appelle le biais de négativité : on retient plus fortement les échecs que les réussites (Baumeister et al., 2001).


🧭 4- Une méthode concrète : un protocole pour construire ta confiance

Je te propose une manière simple et structurée de fixer des objectifs qui stimulent la confiance contextuelle.

Voici un protocole que j’utilise en accompagnement :


🔧 Étape 1 – Objectif spécifique, positif et mesurable

❌ "Je veux ne plus stresser." ✅ "Je veux pouvoir respirer profondément et poser ma voix pendant 1 minute avant de prendre la parole."

🎯 Le bon objectif doit être :

  • Spécifique (dans quel contexte, à quel moment),

  • Positif (ce que tu veux vivre, pas fuir),

  • Mesurable (des indicateurs clairs).


🧠 Étape 2 – Ancrer une réussite passée

Le cerveau a besoin de preuves internes. On crée des “ancres” : on reconnecte une sensation de réussite à un nouveau contexte.

Exemple : Souviens-toi d’un moment où tu t’es senti.e compétent.e (peu importe le domaine). Respire comme à ce moment-là. Visualise ce que tu voyais. Sens ce que tu ressentais. Et ramène cette énergie dans le contexte qui t’effraie aujourd’hui.

🧠 Ce type d’exercice active les réseaux neuronaux liés à la mémorisation émotionnelle positive (Damasio, 1999).


5- Résultat : une confiance en soi… située, active et mesurable

En appliquant ce type de protocole, tu ne cherches plus à "avoir confiance une bonne fois pour toutes".

Tu commences à :

  • Identifier les situations précises où tu veux progresser.

  • Reconnaître tes micro-victoires.

  • Nourrir ton cerveau de preuves concrètes de progression.

Et là, sans t’en rendre compte, ta confiance grandit.

Pas comme une montagne magique. Mais comme un muscle qui se travaille.


✅ 6- La confiance en soi ne se décrète pas, elle se construit

Tu n’as pas besoin de “devenir quelqu’un de confiant”.Tu as besoin de savoir dans quoi tu veux progresser, comment, et de reconnaître les signes de ton évolution.


💡 Et si au lieu de te dire “j’ai pas confiance en moi”, tu te demandais :

"Dans quel domaine je veux progresser ? Et de quoi j’ai déjà été capable jusque-là ?"

👉 Tu veux aller plus loin ?

Je propose des accompagnements sur-mesure pour t’aider à :

  • définir tes objectifs de progression,

  • mesurer ton évolution,

  • utiliser des outils issus de la PNL, des neurosciences et de l’auto-hypnose.

📅 Prends RDV ici pour une séance découverte


FAQ : Ce que tu te demandes (peut-être) sur la confiance en soi

→ Est-ce que ça marche vraiment ?Oui, mais pas comme un déclic magique. Ça fonctionne si tu es prêt.e à observer, tester et ajuster. La confiance ne vient pas d’une croyance, mais d’une série de preuves internes.

→ Est-ce que tout le monde peut y arriver ?Oui, car tout le monde a déjà eu confiance dans au moins un domaine. On repart de ça.

→ Et si j’ai l’impression que “ça ne changera rien pour moi” ?C’est normal. C’est ton cerveau qui projette le passé dans le futur. On le reprogramme, étape par étape.


📚 Bibliographie pour aller plus loin

  • Antonio Damasio, L’erreur de Descartes – Sur le rôle des émotions dans la prise de décision et la mémoire.

  • Richard Bandler & John Grinder, La structure de la magie – Ouvrage fondateur de la PNL.

  • Baumeister et al. (2001), Bad is Stronger than Good – Étude sur le biais de négativité.

Comments


bottom of page